3 bonnes pratiques d'une communication digitale CSE | Helfrich

3 bonnes pratiques d'une communication digitale CSE

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advanGO
14 avril 2021
6 minutes de lecture
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3 bonnes pratiques d’une communication digitale CSE

  • La rédaction web : donnez le ton !
  • Visuels : soignez votre charte graphique !
  • Notifications PUSH : Le bon message au bon moment !

Rédaction web : donnez le ton !

En règle générale, une communication très structurée, basée sur des principes juridiques, s’impose au discours des élus. Cette exigence s’accentue davantage durant une négociation.

Or, ce langage juridique ne correspond pas aux bénéficiaires. Non pas que les textes soient incompréhensibles ! Mais bon nombre de vos bénéficiaires, extérieurs à ce milieu, daigneront lire ces textes lourds et fastidieux.

Une bonne rédaction web nécessite de re-façonner certains textes à la tendance web 2.0. Oubliez les listes d’éléments factuels, ou encore les débuts de phrases telles que : “selon l’article 1327 du code du travail etc…”.  La simplification est de mise. non pas pour infantiliser vos électeurs, mais pour jouer sur les codes de la communication digitale. Par exemple, une bonne pratique consiste à affirmer votre position (cf : le paragraphe ci-dessus), puis, insérer vos références juridiques sous votre textes, de cette manière (avec mise en évidence dans un bloc grisé comme l’exemple ci-dessous) :

Article L2315-34 – Ordonnance n°2017-1718 du 20 décembre 2017 – art. 1

Les délibérations du comité social et économique sont consignées dans un procès-verbal établi par le secrétaire du comité dans un délai et selon des modalités définis par un accord conclu dans les conditions prévues au premier alinéa de l’article L. 2312-16 ou, à défaut, par un décret.

Rédigez un compte rendu clair et concis de vos débats (hors procès verbaux dont la rédaction peut s’externaliser). Dans votre rédaction, instaurez un rythme de lecture suffisamment rapide pour garder l’attention de vos lecteurs. Alternez entre : l’affirmation de votre opinion, la retranscription des propos, et textes juridiques.

NB : Souvenez-vous que certaines informations n’ont pas pour objet d’être partagées, par souci de confidentialité essentiellement. 

Visuels : soignez votre charte graphique

En terme de communication digitale, choisir le bon visuel peut faire la différence ! Or, trouver l’image parfaite pour communiquer sur un sujet précis ne suffit pas. L’essentiel consiste à respecter une charte graphique bien définie.

Une charte graphique regroupe et traduit graphiquement tout l’univers et toutes les valeurs de votre CSE ; c’est le support fondamental d’une communication, interne comme externe. Une bonne communication visuelle conserve une cohérence graphique dans ses réalisations, permettant une identification facile de l’organisation.

Plusieurs éléments forgent la communication digitale de votre CSE :

  • Le logo : Conçu par un professionnel ou par vous-même, il est censé répondre à une fonction précise : vous identifier auprès de votre public et porter votre identité. C’est l’élément central de votre organisation. Généralement, le logo du CSE reprend les éléments du logo principal de la société auxquels l’acronyme C.S.E. s’ajoute. En revanche, il peut y avoir des exceptions.
  • La palette de couleur : Afin de mettre en valeur l’image de votre CSE, retenez 2 à 3 couleurs principales maximum. Pensez éventuellement à une déclinaison (plus claire ou plus foncée) afin d’offrir une alternative.
  • La typographie : Il est recommandé de sélectionner 2 polices de caractères différentes de celle du logo (afin que ce dernier conserve toute sa spécificité). Généralement choisies pour les titres et le texte de contenu, vous veillerez à ce qu’elles soient bien lisibles et facilitent la lecture. 
  • Des photos et visuels de qualité : Trop de sites proposent encore des visuels pixellisés, déformés. Pour harmoniser votre charte graphique, ayez recours aux bibliothèques libres de droit telles que : unsplash – freepik. Ces plateformes distribuent des photographies de haute qualité, grand format et téléchargeable immédiatement.

Remarque : Nous attirons votre attention sur le fait de bien vérifier la provenance de vos images et les conditions d’utilisation. Mentionnez vos sources, si la législation l’oblige, afin d’être couvert en cas de contrôle. Enfin, si vos images proviennent de vos propres clichés pris au détour de l’entreprise et contiennent les visages de salariés, assurez-vous que vous avez l’autorisation expresse d’en exploiter les images.

 

Notification Push : le bon message au bon moment

La notification PUSH est le message qui s’affiche sur l’écran verrouillé de votre mobile. À cela, différentes raisons font l’objet d’un envoi d’une notification PUSH auprès de vos bénéficiaires :

  • Le “local push” : le “local push” consiste à recevoir une notification lorsqu’une action précise est programmée dans l’application. D’un point de vue technique, m’envoie d’une notification “local push” ne nécessite aucune connexion serveur et se limite à l’utilisation au sein même de l’application. Par exemple, vous, élu, avez ordonné que pour les fêtes de Noël, vos bénéficiaires reçoivent une subvention de 183 € à une date précise. Dans ce cas, ces derniers recevront une notification de l’ajout du montant dans leur portefeuille le jour de l’attribution.
  • Le “data Push” : C’est une notification envoyée à l’utilisateur consistant à améliorer l’UX de l’application. Exemple : la mise à jour est nécessaire.
  • La messagerie in-app : Quand un bénéficiaire envoie un message depuis son espace personnel. L’élu reçoit une notification afin d’y répondre dans les plus brefs délais

Malgré toutes les qualités que la notification Push apporte à votre communication, elle se manipule à bon escient. Effectivement, selon les règles RGPD de 2018, une autorisation de l’utilisateur est obligatoire afin de recevoir ses informations. Également, le consentement à recevoir des notifications est une règle imposée par les OS d’apple et windows pour les constructeurs d’application. Or, l’abus du Push peut vite être considéré comme une intrusion indésirable au sein d’un espace numérique individuel.  Les utilisateurs ont donc la possibilité de désactiver la réception des notifications.

À l’inverse, ne pas solliciter vos utilisateurs par le Push désengage votre cible. Comme l’indique cette étude menée en 2015 par Localytics : l’activation du PUSH augmente de 171% l’engagement des utilisateurs de l’application.  Il vous appartient donc de jauger l’importance de vos messages.

 

Conclusion : la communication digitale des CSE

En conclusion, comprenez bien que le site internet CSE et l’application mobile ne sont que des outils. L’enjeu réel est de favoriser la communication entre le CSE, les salariés et la direction. De plus, les tendances actuelles exigent de se conformer aux codes et pratiques modernes, ce qui en complexifie l’usage. Mais, en les appliquant, vous communiquerez efficacement auprès de vos bénéficiaires.